On rappelle notre résolution, adoptée en 2010: « Combattre l’anti-stalinisme primaire, clé de voûte de l’anticommunisme viscéral et du négationnisme historique »
Déclaration du PRCF du 5 mars 2023
Le 5 mars 1953, mourrait #
Staline, qui fut considéré, en son temps, par de Gaulle et Churchill, comme un « grand chef d’Etat ». Et pour cause : celui qui succéda à Lénine mena la collectivisation des terres, via les kolkhozes et l’industrialisation massive, qui permit la victoire contre l’Allemagne nazie et ce tout en favorisant l’alphabétisation, la laïcisation et l’urbanisation.
A la suite de Lénine, l’#
URSS de Saline devint ainsi une puissance en rupture avec l’archaïsme tsariste et en mesure de se confronter avec l’ordre capitaliste, en dépit de l’encerclement visant l’URSS, depuis l’arrivée au pouvoir des bolcheviques en 1917.
Pourtant, encore aujourd’hui, Staline continue d’être résumé aux seuls « goulag », « totalitarisme » et autres « jumeau d’Hitler », au point même que la victoire de Stalingrad tombe dans l’oubli le plus total – sauf pour les militants franchement communistes du PRCF – du fait d’une atmosphère négationniste, assimilant toujours plus le socialisme soviétique au nazisme hitlérien.
En 2010, nous adoptions, à l’unanimité moins deux voix d’abstention, une résolution à propos de Staline, figure de proue favorite de tous les anticommunistes primaires, pour attaquer l’URSS et l’ensemble du Mouvement communiste international, y compris l’historique Parti communiste français de Maurice Thorez et Jacques Duclos. Une rhétorique qui, malheureusement, a gagné y compris la direction euro-mutante de l’actuel P« C »F-PGE, en atteste la déclaration du secrétaire national Fabien #
Roussel affirmant que Staline « n’est pas un camarade ».
A l’heure où montent, de manière galopante, l’euro-fascisation, la menace d’une conflagration nucléaire, sous l’impulsion du belliciste axe UE-OTAN, les attaques répétées contre les conquêtes sociales et démocratiques et la criminalisation du communisme, via l’infâme assimilation du communisme au nazisme, il est fondamental de réaffirmer la nécessité de combattre l’anti-stalinisme primaire, car, derrière cet anti-stalinisme primaire, se cache, en réalité, un anticommunisme viscéral, qui se propage manière galopante dans les manuels scolaires, dans les universités, dans les médias, au sein des formations politiques (y compris chez des membres du P« C »F-PGE et de la « France insoumise ») et, plus encore, dans les institutions européistes, à l’image de l’infâme résolution, adoptée le 15 décembre 2022, accusant Staline d’avoir commis un prétendu « génocide », en #
Ukraine, en 1933 – résolution adoptée par tous les eurodéputés de France, « Insoumis » à la sauce Manon Aubry inclus.
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