Latvia is one of the three Baltic countries, located on the border with Russia, but also members of the European Union. This small state pursues a policy against its Russian-speaking population, as does its neighbor, Estonia (where Kaja Kallas was prime minister before becoming von der Leyen's deputy).Latvia has introduced a Latvian language test for its Russian-speaking population. Those who fail the test are deported to Russia. Russian speakers in Latvia represent a third of the country's population. They had filed an appeal against this initiative. It was rejected in February 2024 by the country's Constitutional Court. From then on, the deportation machine was set in motion. At the beginning of 2025, 1,167 residents received their deportation notices. In July, another 841 followed.Two-thirds of those facing expulsion are retirees. These are people who have always lived in Latvia and only speak Russian fluently because, during their school years and youth, Latvia was part of the Soviet Union.The actions taken by the Baltic countries against their Russian-speaking populations are violations of European minority rights. Yet they are carried out with complete impunity and discretion. In Europe, elderly people can be expelled from their homes and their native regions and sent to a country they do not know.
La #Lettonie est l'un des trois pays baltes, ceux situés à la frontière de la #Russie, tout en étant membres de l'Union européenne. Ce petit Etat conduit une politique à l'encontre de sa population de langue russe, au même titre que sa voisine, l' #Estonie (dont Kaja #Kallas était la première ministre avant de devenir l'adjointe de von der Leyen).Ainsi la Lettonie a-t-elle institué un examen de langue lettone pour sa population russophone. Celui qui ne le réussit pas est condamné à être expulsé vers la Russie. Les russophones de Lettonie représentent tout de même un tiers de la population du pays. Ils avaient formulé un recours contre cette initiative. Il a été rejeté en février 2024 par la Cour constitutionnelle du pays. Dès lors, la machine à expulser s'est mise en route. Début 2025, 1167 habitants ont reçu leur avis d'expulsion. En juillet, 841 autres ont suivi.Les deux tiers des expulsables sont des retraités. Ce sont des personnes qui ont toujours habité la Lettonie et qui ne parlent correctement que le russe parce qu'à l'époque de leurs études et de leur jeunesse, la Lettonie, c'était l'Union soviétique. Les actions menées par les pays baltes contre leur population de langue russe sont des violations du droit européen des minorités. Pourtant, elles se déroulent en toute impunité, et en toute discrétion. En Europe, on peut expulser des personnes âgées de leur maison, de leur région natale, pour les envoyer dans un pays qu'elles ne connaissent pas.